La Slovaquie boude encore l’Eurovision 2026 : trop cher, vraiment ?

Kristina Pelakova

Ah, la Slovaquie… encore absente de l’Eurovision. Pour 2026, pas de drapeau slovaque, pas de confettis, et encore moins de demi-finale. Bref, préparez-vous à réécouter Horehronie en boucle, parce qu’il faudra se contenter des souvenirs.

Des priorités nationales : des feuilletons plutôt que des paillettes

La Verejnoprávna televízia (STVR) a confirmé la nouvelle à Refresher, et le communiqué est digne d’un manuel de comptabilité. Filip Púchovský, du service marketing et communication, explique que participer à l’Eurovision est « financièrement disproportionné » par rapport aux bénéfices.
Traduction pour le commun des mortels : « c’est trop cher et on a mieux à faire ».

La STVR préfère donc investir dans la production nationale, les fictions locales et les jeunes talents slovaques. Un choix respectable, certes… mais quand on voit que des micro-États comme Saint-Marin trouvent des sponsors, on se demande si Bratislava ne fait pas un peu la fine bouche.

Un retour possible… quand les planètes seront alignées

La STVR assure toutefois qu’avec un nouveau management et un budget plus confortable, un retour n’est pas exclu. En clair : « Revenez nous voir quand quelqu’un d’autre paiera la note ».

Horehronie, Kiss Kiss Goodbye et autres souvenirs de gloire… ou presque

La dernière participation slovaque date de 2012. Pourtant, le plus grand moment reste Kristína Peláková avec Horehronie (2010) – devenue culte, malgré une élimination en demi-finale.

En 2025, le chanteur slovaque ADONXS a représenté la Tchéquie avec Kiss Kiss Goodbye. Résultat ? Pas de finale non plus. Mais au moins, quelqu’un a prononcé « Slovaquie » dans un article européen.

Encore un train raté

La Slovaquie ne participera pas à l’Eurovision 2026, et franchement, on ne s’attend pas à la voir en 2027 non plus. La STVR promet que ce n’est pas un « non » définitif, plutôt un « peut-être… quand nos comptes bancaires respireront mieux ».

En attendant ? On remet Horehronie et on soupire.

Source: Refresher

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