Eurovision 2026 : Martin Green tente d’éteindre l’incendie, mais la menace de boycotts grandit

À neuf mois du Concours Eurovision 2026 à Vienne, la tension monte. Alors que la polémique autour de la participation d’Israël divise l’Europe, le directeur du concours, Martin Green, a publié une déclaration destinée à calmer les esprits. Problème : son message, diffusé via la chaîne danoise DR, laisse encore beaucoup de zones d’ombre.
Martin Green joue la carte de l’apaisement
“Nous comprenons les inquiétudes et les points de vue très forts autour du conflit au Moyen-Orient. L’UER consulte encore tous ses membres pour décider comment gérer la participation et les tensions géopolitiques autour de l’Eurovision.”
— Martin Green, Directeur de l’Eurovision
Traduction : aucune décision n’a encore été prise. Chaque diffuseur a désormais jusqu’à mi-décembre pour confirmer sa participation à l’édition 2026. En clair, le suspense continue.
Slovénie, Islande, Espagne : la rébellion s’organise
- La Slovénie : la RTVSLO a prévenu qu’elle quitterait le concours si Israël monte sur scène. La direction parle même de “génocide à Gaza” pour justifier son ultimatum.
- L’Islande : le DG de la RÚV, Stefán Eiríksson, confirme qu’un retrait est “probable” sans changement de cap de l’UER.
- L’Espagne : le ministre de la Culture, Ernest Urtasun, a ouvertement suggéré à RTVE de se retirer si Israël reste en lice.
Et ce n’est pas tout : les Pays-Bas 🇳🇱 (AVROTROS) et la Belgique francophone 🇧🇪 (RTBF) ont, eux aussi, demandé des clarifications à l’UER.
Le scandale des votes israéliens
La crise s’est aggravée depuis l’Eurovision 2025, où Israël a fini 2ᵉ après une énorme campagne YouTube financée par le gouvernement israélien, incitant les spectateurs européens à voter massivement.
Résultat : près d’un quart des votes belges ont été attribués à Israël, selon les chiffres partagés par RTBF. Plusieurs diffuseurs exigent désormais une enquête sur la transparence du système de vote.
Vienne 2026 sous haute tension
En attendant, l’IsraëlGate divise les membres de l’UER. Si les diffuseurs critiques ne trouvent pas d’accord, l’Eurovision 2026 pourrait se retrouver amputé de plusieurs pays clés.
Ironie du sort : pendant que la polémique enfle, KAN, le diffuseur israélien, a confirmé préparer son candidat pour Vienne.
Source: DR