Loïc Nottet, retour vers le futur : la Belgique parie (encore) sur son prodige pour l’Eurovision 2026

Dix ans après avoir fait trembler l’Europe de ses pas de danse et de ses ombres en noir et blanc, Loïc Nottet est prêt à ressortir les projecteurs. Selon les révélations du média CGTV, l’enfant chéri de The Voice Belgique et finaliste mémorable de l’Eurovision 2015 fera son grand retour en 2026, sur une scène qu’il connaît déjà comme sa loge : l’Autriche.

La nouvelle a été confirmée par Clément Garin : la délégation belge pourrait avoir choisi Loïc parmi une quarantaine d’artistes – dont certaines têtes connues comme Mentissa, Henri PFR ou la très médiatisée Essyla – pour représenter le plat pays. Si certains parlent de «choix sûr», d’autres murmurent «manque d’audace». Ironie du sort, c’est aussi en Autriche que Loïc avait atteint la 4eme place, offrant à la Belgique l’un de ses meilleurs classements. Karma ou calcul ?

Une sélection qui sent bon la nostalgie… et la stratégie

Alors que la Belgique a enchaîné les déceptions ces deux dernières années – éliminations précoces, sélections discutables et enthousiasme populaire en berne – le retour de Nottet apparaît comme une tentative désespérée mais raffinée de retrouver les faveurs du public européen. De là à dire que le pays recycle ses anciennes gloires pour cacher une panne d’inspiration… il n’y a qu’un refrain.

Il faut dire que la concurrence était rude : Essyla, autre star montante de The Voice, semblait tenir la corde avec un morceau 100 % anglophone. Les paris l’annonçaient gagnante. Mais voilà, dans les coulisses, c’est Loïc qui a pris le micro. Un coup dur pour la jeune génération ? Peut-être. Un retour gagnant pour la Belgique ? À voir.

Le Nottet nouveau est-il arrivé ?

Loïc Nottet, aujourd’hui presque trentenaire, a-t-il encore cette touche d’étrangeté stylisée et d’élégance chorégraphique qui avait conquis l’Europe ? Les fans l’espèrent. Les sceptiques doutent. Mais tous seront devant leur écran pour voir s’il saura transformer la nostalgie en victoire.

Et s’il finit encore 4eme ? Il pourra toujours dire qu’il est le Belge le plus régulier de l’histoire de l’Eurovision. Ce n’est pas rien.

Source: Public.fr