Le Canada veut entrer à l’Eurovision… et c’est le Premier ministre lui-même qui pousse la porte

Ce qui ressemblait à une blague de fin de soirée dans un talk-show est désormais une piste sérieuse : le Canada pourrait faire ses débuts à l’Eurovision 2026. Et la rumeur n’est pas née sur TikTok, mais dans un document officiel : le budget fédéral 2025, qui mentionne noir sur blanc que le gouvernement travaille avec CBC/Radio-Canada pour « explorer une participation au concours ». Phrase courte, mais onde de choc planétaire chez les eurofans.

Sauf que la vraie info n’est pas dans le PDF. Elle est dans les couloirs d’Ottawa. Mark Carney, le Premier ministre, serait personnellement impliqué dans l’opération, selon deux sources gouvernementales. Pas un assistant, pas un cabinet, pas un comité d’étude : le chef du gouvernement en personne. Traduction : on n’est plus dans le souhait, on est dans le dossier politique.

Et Carney, visiblement, n’a pas l’intention d’y aller pour “regarder comment ça marche”. Il veut que le Canada chante, concoure, et fasse bonne figure. La version polie, c’est : « une opportunité pour le Canada de rayonner sur une scène européenne ». La version réaliste : un pays du G7 s’invite dans la plus grande machine à soft power musical du continent.

Reste une petite difficulté technique : le Canada n’est qu’un membre affilié de l’EBU, comme l’Australie autrefois. Mais l’Australie a fini par entrer en 2015, et personne n’a pleuré l’identité européenne du concours (sauf trois puristes sur Facebook qui n’aimaient déjà rien). Et Carney le sait : si l’EBU veut rester mondiale sans l’avouer, le Canada est l’alibi parfait.

Les eurofans, eux, sont déjà en train de spéculer :
– Qui représenterait le pays ? Une Québécoise ? Une star de TikTok ? The Weeknd en mode patriote Eurovision ?
– Le Canada aura-t-il une place directe en finale comme l’Australie ?
– Le pays lancerait-il enfin un “Eurovision Canada” national pour choisir son artiste ?
Spoiler : en 2022, un projet existait déjà… et a explosé avant d’atteindre l’antenne.

Ce qui est sûr, c’est que la phrase la plus commentée de la semaine n’est pas “déficit public”, mais celle-ci : « We have a lot to offer as Canadians. » Signée François-Philippe Champagne, ministre des Finances, mais clairement validée par Carney.

La politique internationale avait déjà ses sommets économiques, ses OTAN, ses COP climat. Il ne manquait que ça : la diplomatie par micro en cristal.

Et si tout se confirme, dans quelques mois, un pays de sirop d’érable et hockey sur glace pourrait entrer sur scène sous une pluie de paillettes en criant… “Good evening, Europe!”

Source: CBC

También te podría gustar...