Innsbruck veut briller à l’Eurovision 2026 : «On a la montagne, on aura les spotlights»

Et si le Tyrol devenait le nouvel épicentre du kitsch européen ? C’est en tout cas le rêve bien assumé d’Innsbruck, qui a officiellement déposé sa candidature pour accueillir l’Eurovision 2026. Une ambition portée à bout de bras par le maire Johannes Anzengruber (oui, c’est son vrai nom), bien décidé à faire valoir les atouts de sa ville alpine : des infrastructures prêtes, une salle mythique — l’Olympiahalle — et un enthousiasme plus contagieux qu’un refrain de schlager autrichien.

Une candidature qui fait du bruit… sauf chez la FPÖ

Le feu vert a été donné par le conseil municipal, malgré une opposition prévisible de la FPÖ. «On ne signe pas un chèque en blanc», a rappelé le maire, mais on a bel et bien sorti le stylo à paillettes. Car selon une étude de la Chambre de commerce du Tyrol, l’organisation du Concours Eurovision de la Chanson 2026 pourrait générer plus de 58 millions d’euros de retombées économiques pour la région. Et on ne parle même pas du nombre de chœurs improvisés dans les refuges de montagne…

Objectif : séduire l’ORF et l’Europe

Si la décision finale du diffuseur autrichien ORF est attendue pour le 8 août, Innsbruck joue déjà des coudes avec d’autres villes comme Vienne, Oberwart ou Wels. Mais Johannes Anzengruber y croit dur comme fer : «Nous avons l’infrastructure, le savoir-faire, et surtout l’envie d’offrir à l’Europe un show à la fois compétent et chaleureux». Tout en gardant un œil sur le budget — car même au pays de Mozart, on ne fait pas chanter les euros.

Confidentialité à tous les étages

Comme souvent dans l’univers feutré des grandes décisions télévisuelles, tout ce qui touche au dossier de candidature est sous embargo. Motus et bouche cousue donc, même si on imagine sans mal les réunions secrètes sur fond de Strudel et de synthétiseurs.

Source: ORF

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