L’Allemagne ne claque pas la porte (pour l’instant) : SWR calme le jeu, l’EBU sort l’aspirine

Un coup de fil, un démenti et un seau d’eau froide

Tout est parti d’un article israélien affirmant que l’Allemagne (et l’Italie) quitteraient l’Eurovision 2026 si l’EBU bannissait Israël pour cause de conflit à Gaza. Panique dans les rédactions : « Le Big Five devient Big Three ! ». Sauf que la SWR a mis les pendules à l’heure : « Eurovision, c’est un match entre télés publiques, pas entre gouvernements ; KAN respecte le règlement depuis soixante ans. » Fermez le ban, rangez les drapeaux en berne.

Pourquoi le NON allemand résonne comme un solo de cor

  • La tirelire : l’Allemagne fait partie du fameux Big Five. En clair : elle paie une grosse part de la fête et va tout droit en finale. Sans ses euros, l’EBU devrait réduire les confettis (et peut-être les salaires des danseurs en combi pailletée).
  • Le précédent russe : expulser un pays pour raison politico-militaire, l’EBU l’a déjà fait… mais avec une avalanche de communiqués juridiques. Berlin exige la même rigueur avant de brandir le carton rouge.
  • L’image de marque : après les « nul points », le pire cauchemar serait le hashtag #Euroxit tendance numéro 1 sur X.

À Genève, on jongle avec les dossiers brûlants

Le boss de l’EBU, Noel Curran, a mandaté un ex-patron télé pour organiser un « dialogue structuré ». Traduction libre : on regroupe tout le monde dans une salle Teams, on coupe les micros quand ça s’échauffe, puis on rédige un rapport qui dit « à suivre ». Pendant ce temps, les fans fabriquent déjà des banderoles « Touche pas à mon ESC ! ».

Les artistes s’en mêlent, Twitter s’enflamme

Les récents vainqueurs JJ (Autriche 2025) et Nemo (Suisse 2024) soutiennent l’exclusion d’Israël, tandis que des vétérans allemands rappellent que le concours « n’est pas l’ONU mais presque ». Résultat : plus de débats qu’après une chronique de Cyril Hanouna sur les fromages sans lactose.

Possibles Scénarios

  1. Happy end : Israël reste, l’Allemagne et l’Italie respirent, l’EBU sabre le prosecco sans spritz.
  2. Prime time cataclysm : Israël out, Berlin claque la porte, Rome suit, le Big Five devient un trio vocal – budget serré, mais ambiance rock and roll.
  3. Plot twist à la dernière minute : compromis bricolé, tout le monde grimace mais personne ne part ; on baptise ça « l’esprit Eurovision » et on passe au tirage au sort des demi-finales.

Pour l’heure, SWR joue la carte du calme : « On reste, mais on garde l’œil sur le règlement ». Comprendre : pas question de faire ses valises tant que l’EBU ne sort pas une décision plus explosive qu’un refrain en fa dièse.

Source: Huffington Post UK

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